Les geisha sont l’un des plus forts emblèmes du Japon. Le terme pour désigner ces femmes en japonais varie selon les régions. Par exemple, il y a une différence entre geiko et maiko, ou entre geisha et hangyoku. À Tokyo, une hangyoku est une apprentie geisha, tandis qu’à Kyoto une maiko devient une geiko. Pour en savoir plus, il est recommandé de passer du temps avec elles. Vous aurez dans cet article quelques informations concernant les geisha.
Qu’est-ce qu’une geisha?
Beaucoup de personnes pensent, à tort, que les geisha sont des courtisanes. Mais cela est loin d’être la vérité. Autrefois, elles dépendaient peut-être d’un «danna», un protecteur riche qui les entretenait.
Aujourd’hui, ce sont des artistes traditionnelles féminines très respectées et qui font des années de formation. Être geisha ou geiko est une profession à part entière réglementée par un code strict. Pour les filles japonaises, c’est un honneur de devenir une geisha.
Vous les verrez en grande partie dans les secteurs de l’hôtellerie, du tourisme et des entreprises au Japon, durant les banquets ou certains festivals. Elles sont là pour chanter, danser, réciter des poèmes, animer des conversations, ou jouer des instruments japonais.
Elles servent également le thé, le saké, les confiseries aux invités. Les hommes recherchent surtout leur compagnie, car elles disposent d’une grande maîtrise de plusieurs types d’art et d’une grande culture générale. Les quartiers dans lesquels vivent les geisha sont appelés hanamachi, littéralement « ville fleur ». Cliquez ici pour en savoir plus. Si vous souhaitez augmenter vos chances de croiser des geisha pendant votre voyage, promenez-vous dans les quartiers de Tokyo ou bien de Kyoto. Rejoignez par exemple Gion, notamment à partir de 17h30 ou 18 h, heure à laquelle elles sortent travailler.
La formation pour devenir geisha
Au Japon, devenir geisha ou geiko est un choix purement volontaire. Les filles peuvent intégrer le monde de l’okiya (maison de geisha) dès l’âge de 12 ans. Avant de devenir une geisha, la petite fille commence par le statut de shikomi, pour ensuite passer à celui de minarai et de hangyoku (apprentie geisha).
C’est après 5 ou 6 ans de formation qu’elles arrivent à l’étape finale. Pour veiller aux filles, il y a l’okāsan qui est considérée comme la mère de la maison. Il y a également les onee-san qui sont les grandes sœurs.
Les jeunes filles en formation doivent apprendre les différentes disciplines artistiques à la perfection, à savoir l’art de la cérémonie du thé, l’art de se maquiller, l’arrangement floral, la danse traditionnelle, le chant, la littérature, ou encore le shamisen (instrument de musique traditionnel).
Plus important encore, elles doivent apprendre les règles de bienséance. Leur posture, leur façon de parler ainsi que leur caractère doivent être irréprochables. Après avoir achevé sa formation, une geisha n’est pas obligée de continuer à vivre dans son okiya d’origine. Cependant, elle doit s’y rendre tous les matins pour faire ses respects à son okāsan. Elle peut aussi continuer à suivre des cours.